• Eva - simon Liberati

    4ème de couverture :

    Un soir de l'hiver 1979, quelque part dans Paris, j'ai croisé une femme de treize ans dont la réputation était alors "terrible".
    Vingt-cinq ans plus tard, elle m'inspira mon premier roman sans que je ne sache plus rien d'elle qu'une photo de paparazzi. Bien plus tard encore, c'est elle qui me retrouva à un détour de ma vie où je m'étais égaré.
    C'est elle la petite fée surgie de l'arrière monde qui m'a sauvé du labyrinthe et redonné une dernière fois l'élan d'aimer.
    Par extraordinaire elle s'appelle Eva, ce livre est son éloge.

    Mon avis :

    Ayant lu des critiques dithyrambiques sur ce livre, j'ai voulu absolument me le procurer. Je ne savais rien de Simon Liberati ni d'Eva Ionesco. C'est donc un pan de culture inconnu qui s'offrait à moi.

    Pourtant, je le dis, j'ai d'abord abandonné ce livre pile à la moitié, le jetant dans la poubelle de ma cuisine, furieuse.

    Le motif ? Le narrateur qu'on suppose être l'auteur avoue des mœurs et pratiques douteuses qui m'ont choquée et qui faisait de lui un être peu fréquentable.

    Et pourtant, l'auteur a une plume. C'est ce qui m'a poussé à sortir le livre de là où il avait atterri et à le terminer.

    Ici, l'Auteur, entreprend non pas une biographie de sa Eva mais comme il le dit, une éloge.

    C'est donc en 2ème partie du livre qu'il enquête sur celle, qui avant d'être sa femme, fût sa muse, son inspiratrice. Il renvoie à des références, certaines connues d'autres inconnues de moi, mais retrace toute une époque : celle de la fin des années 70, au début des années 80.

    Avant celà, dans la première partie du roman, il réussit à retranscrire un Paris qui me rappela à sa lectures, mes propres escapades parisiennes et le Paris by Night que m'offrait mon compagnon de l'époque voilà un peu plus de 9 ans.

    Il y réussit aussi, une très belle définition de l'Amour, lui, qui s'était refusée pendant des années à toute relation durable.

    C'est par cette plume que j'ai pu tenir le long de ma lecture et que j'ai pu arriver à terme de celle-ci.

    Je ne noterai pas cette lecture, je vous ai donné des indices quant à mon appréciation et je pense que c'est suffisant.

    Plus d'infos sur Simon Liberati

     

     

     


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  • La peau de l'Ours - Joy Sorman

    Résumé :

    Le narrateur, hybride monstrueux né de l'accouplement d'une femme avec un ours, raconte sa vie malheureuse. Ayant progressivement abandonné tout trait humain pour prendre l'apparence d'une bête, il est vendu à un montreur d'ours puis à un organisateur de combats d'animaux, traverse l'océan pour intégrer la ménagerie d'un cirque où il se lie avec d'autres créatures extraordinaires, avant de faire une rencontre décisive dans la fosse d'un zoo.

    Mon avis :

    Ce livre est issu de la rentrée littéraire 2014. Je l'ai commencé en Septembre 2014, puis des évènements personnels ayant interféré dans ma vie, à ce moment là, je l'ai mis de côté. Pour le terminer seulement maintenant. Mon avis sera donc concis et sûrement incomplet et peut-être que j'en ferai une relecture depuis le début pour le modifier et le rééditer.

    Le narrateur est mi-homme, mi-ours. Le titre du livre ne pouvait pas être mieux trouvé car l'auteure se met réellement dans la peau de l'ours pour nous conter - car il s'agit bien d'un conte- la vie de cette créature. Un récit triste, intense, violent, avec un épilogue tout ce qu'il y a de plus gore, une réflexion sur l'homme et la bête, ce qui les sépare, ce qui les rapproche, le tout dit avec des mots justes et réalistes d'un langage subtil.

    Le passage sur le zoo est juste...comment dire ? Il faut le lire car cela ne se retranscrit pas, mais vous ne verrez plus jamais les zoos du même œil après ça !

    J'avais acheté ce roman car il avait été présenté avec fougue par François Busnel à l'émission "La grande librairie", ce qui avait attisé ma curiosité même si l'histoire ne m'emballait pas plus que ça. Mais l'auteure a une plume intéressante donc à suivre.

    Ma note : 14/20.


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  • Résumé :
    " C'est quand je suis tombée enceinte que j'ai décidé d'arrêter d'être triste définitivement, et par tous les moyens. " Louise, la narratrice du dernier et attendu livre de Justine Lévy, a les doutes, les angoisses, les fièvres, les mélancolies, les suées et les violences qu'elle avait par ailleurs, dans les autres romans de l'auteur. Elle avance, du bleu à l'âme, du noir au coeur, avec " papa maman " comme viatique, tombe et se relève. La tristesse s'accroche à elle et l'entraîne vers le fond. Jusqu'au jour où. Louise , fille d'une mère tragiquement abîmée et d'un père trop aimé, attend un enfant de son mari Pablo.
    Comment aimer ses enfants ? Trop, pas assez, trop fort, trop intense ? Et que faut-il transmettre ?
    C'est là le sujet fort, universel, de ce roman-vrai, celui de la chute et de l'espoir, ce sujet que nous connaissons tous, de l'enfant au centre de nos vies. C'est alors, aussi, que cette jeune adulte cousue d'enfance devient mère. Dans les sourires, les regrets, les larmes, les énervements, les chocs minuscules de la vie quotidienne, les secrets de famille et les belles-mères à la Cendrillon surgies du passé, Louise apprivoise la vie, comme une caresse.


    Mon avis :
    J'avais lu le résumé de ce livre et en avais entendu vaguement parler. Mais c'est quand j'ai vu l'auteure à l'émission "La grande librairie", que je me suis dit, ce livre, il est pour moi, il me le faut et tout de suite. Car voyez-vous, je n'étais pas dans mes meilleurs jours et un personnage, qui se réveille un matin et parce qu'elle va avoir des enfants, décide du jour au lendemain d'être gaie, ça me parlait.
    Alors bien sûr, tout n'est pas si facile, la tristesse ne s'évapore pas en un claquement de doigts et même quand on atteint enfin cet état de gaieté, il y a des fois on le chagrin refait surface. Mais Louise, ne se laisse pas envahir par ce chagrin, elle s'y refuse : plus jamais ! Pour elle, pour ses enfants et ce qu'elle veut leur transmettre. Y parviendra-t'elle ? C'est ce que je vais vous laisser découvrir dans ce sublime livre, où l'on rit beaucoup, parfois aussi il y a des instants plus graves, mais à mille lieux du pathos. Justine Lévy arrive à nous transmettre et nous faire ressentir toutes les émotions de son personnage (une version romancée de l'auteure ?). Si vous aviez encore des à priori parce que Justine Lévy est la fille de BHL, oubliez-les, débarrassez-vous en. Cette fille là a un réel talent d'écrivain et ira loin.

    Ma note : 4,5/5.


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