Résumé :Le jour paraît sur Giverny. Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes... Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l'une, les yeux couleur nymphéas, rêve d'amour et d'évasion ; l'autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au coeur d'un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, ou chacun est une énigme, ou chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé...
Mon avis : C'est le 2ème Bussi que je lis après "Mourir sur Seine" que j'avais beaucoup aimé. On m'avait vanté ce "Nymphéas noirs" comme étant le meilleur roman de l'auteur. Pour moi ce fût une demie-déception.
J'ai eu du mal à accrocher pendant les 2 premiers tiers du livre, j'ai même failli abandonner ma lecture. La narratrice, une vieille dame âgée de 84 ans, m'agaçait au plus haut point par ses réflexions.
Malgré tout, je suis allée jusqu'à la fin car tout le monde s'évertuait à dire que tout reposait sur cette fin qui était "génialissime" et montrait là tout le talent d'écrivain de Michel Bussi. Sauf que moi, cette fin, cette chute, ce dénouement, je l'avais deviné !
N'en reste pas moins que j'ai apprécié la pointe de romance qu'il y a dans cette histoire et que les 20 derniers % du livres sont émouvants voire bouleversants à pleurer. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que je rajoute un petit point à ce livre, dont l'intrigue est construite telle un puzzle et dans lequel on retrouve toute une palette d'émotions.
En ce qui concerne le contexte, comme pour dans "Mourir sur Seine", Bussi utilise un environnement réel, ici c'est Claude Monet et la petite ville de Giverny qui sont à l'honneur. Personnellement, je ne m'intéresse pas plus que ça à un peintre qui a peint des nénuphars (le nom français pour "nymphéas") toute sa vie mais il est toujours enrichissant d'apprendre des choses et d'enrichir sa culture.
Ma note : 4/5.